2 septembre 1914 : inventaire des logements pour accueillir les réfugiés

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Sur la première page, mon arrière-arrière- grand père (Alexandre Bourgoin) qui habitait la ferme familiale, toujours là et fraîchement rénovée.

Sur la dernière page, il est mentionné qu’il s’agit de la séance du conseil municipal du 2 septembre 1914 pendant laquelle les conseillers municipaux ont établi cette liste des logements pouvant accueillir les réfugiés sur la commune.

02 septembre 1914

L’armée se replie vers le Sud.

Le 282ème appartient à la colonne de droite de la Division qui suit l’itinéraire Lénécourt_Rantigny_Creil. Le régiment qui est en arrière garde ayant passé l’Oise, le pont de Creil est détruit, aussitôt après le passage des derniers éléments.

L’armée de garde a tiré sur des patrouilles de uhlans qui suivaient de près la colonne.

Le 282ème est cantonné à Lamorlaye, se couvrant par une Compagnie à la Lys et des postes aux cotes 89 et 87 N-O et N-E de Mont- Laville.

JMO

Situation au 02 septembre 1914

Septembre 1914

Le 2 septembre nous apprenions que l’ennemi approchait de Compiègne ; le 3, que le gouvernement se retirait à Bordeaux. Les jours qui suivirent furent pour nous les pires jours. Les allemands marchaient sur Paris.

Paris tiendrait-il ? Oui, nus étions sûrs qu’il se défendrait jusqu’au bout. Et puis, Paris tombé, Paris détruit, il restait encore la France pour lutter aussi longtemps qu’elle pourrait armer un soldat.

Il y avait une telle excitation dans les esprits, une telle élévation des âmes, qu’on n’envisageait dans tous les milieux qu’une alternative : être vainqueurs ou nous faire tuer jusqu’au dernier.

Une seule chose que l’on était d’accord pour refuser d’admettre, c’était la défaite. La disparition du peuple français nous paraissait moins dure que son asservissement.

Du reste, les succès remportés par nos alliés russes dans la Prusse orientale et en Pologne autrichienne nous réconfortaient en nous rappelant que nous n’étions pas seuls aux prises avec l’ Allemagne, et en nous empêchant de donner aux événements militaires de notre front une valeur absolue.

Livre Montbéliard p.44-45