15 août 1916 : la guerre aérienne

Mardi. A 15 heures, un taube invisible est canonné au sud-est. On aperçoit les fumeroles.

A 22 heures 30, un nouveau taube dont on entend le moteur mais qu’on n’aperçoit pas malgré le clair de lune, survole la ville, se dirigeant vers le sud-ouest. LA défense anti-aérienne des Buis le canonne avec ses 90.

La sirène n’a pu donner l’alarme qu’à 22h45. Le quartier de la Prairie a été prévenu à son de caisse par son petit tambourineur.

Livre Montbéliard p. 220

9 août 1916 : la guerre aérienne

Mercredi. On apprend ici qu’un petit ballonnet allemand est tombé près du moulin de Villars-sous-Ecot. Il apportait des numéros de la Gazette des Ardennes.

A 15 heures, alerte par sirènes, tocsin et clairon organisée par le commandant des étapes. Les mesures prévues en cas d’apparition d’engins aériens sont prises aussitôt ; les gendarmes de la prévôté et la police municipale tiennent la main à leur exécution.

Livre Montbéliard p. 220