5 août 1916 : la guerre aérienne

Samedi. A 11h25, un taube invisible est canonné. Les sirènes, le tocsin de l’hôtel de ville donnent l’alarme en exécution des nouvelles instructions. Comme elles ne sont pas encore rendues publiques -l’épreuve du placard est apportée à la mairie par l’imprimeur au moment même où la cloche sonne – tout ce branle-bas provoque une grande émotion.

Livre Montbéliard p. 219

1er août 1916 : la guerre aérienne

Mardi. A 18 heures, un biplan français à deux moteurs survole la ville, vire au_dessus de la Citadelle et passe si près du clocher de l’hôtel de ville qu’on croit qu’il va tomber.

Un des aviateurs agite la main pour saluer la population.

Livre Montbéliard p. 219