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Archives mensuelles : décembre 2017
15 décembre 1917 : La guerre Aérienne
Samedi. A 10 heures, ont eu lieu les obsèques des deux aviateurs allemands. Le cortège est parti du Château et a suivi l’Avenue de la Gare. Les corps étaient placés sur deux corbillards de 1ère classe.
Une croix posée à côté du drap, portait le nom du mort. Un piquet d’infanterie rendait les honneurs. derrière les corbillards, une infirmière, six officiers et sous-officiers, autant de soldats.
14 décembre 1917 : La Guerre Aérienne
Vendredi. A midi 30, un combat s’engage dans les nuages, au-dessus de la ville, entre deux avions. Après une dizaine de minutes, l’avion français apparaît beaucoup plus bas, poursuivant du côté de l’Est son adversaire.
13 décembre 1917 : La Guerre Aérienne
Jeudi. A 13h10, un avion en flammes passe au-dessus de la gare. Puis on entend une forte détonation. L’appareil descend sur la citadelle et va tomber près du bois Bourgeois.
Français ? Allemand ?
A 15h15, on apprend à l’hôtel de ville qu’on a découpé la croix noire que portait l’avion. Les personnes accourues se sont partagé les débris à demi-calcinés de l’appareil. On éprouve un soulagement.
Des milliers de curieux se sont rendus l’après-midi à l’endroit de la chute. A deux kilomètres en amont, on a trouvé le cadavre du lieutenant-aviateur Ludwig Sahm.
Le lendemain, le corps d’un second aviateur était ramassé dans le bois de Bethoncourt. C’était celui de l’adjudant Andréas schorner.
L’avion allemand a été abattu par le sergent Bouyer, de l’escadrille 81, dite des Lévriers, qui est venu le reconnaître dans l’après-midi. C’était son 5ème avion.
12 décembre 1917 : la Guerre Aérienne
Mercredi. Taube canonné au-dessus de la ville à 14h15.
11 décembre 1917 : Envoi en Allemagne
Une lettre
9 décembre 1917 : La Guerre Aérienne
Dimanche. Taube canonné à l’Est à 11h10.
Le Miroir du 9 décembre 1917
(cliquez sur l’image pour feuilleter la revue sur Gallica)
7 Décembre 1917 : La Guerre Aérienne
Vendredi. Vers 6h15, trois énormes détonations retentissent qui réveillent la ville et la mettent dans l’émoi.
Un taube a jeté sur Montbéliard trois bombes qui sont tombées, en explosant, dans l’Allan, à proximité du pont des Quatre-voûtes.
Une jeune fille, Mlle Marie Jeanperrin, qui se rendait à l’usine Zimmerli, a été blessée au bras par un éclat de bombe. Sa vie n’est pas en danger.
On suppose que le taube visait le pont du chemin de fer ou l’usine Schwander.
A 12h45, un nouveau taube est canonné. On suppose que c’est celui du matin qui vient voir son ouvrage..
7 décembre 1917 : envoi en Allemagne
Une lettre