15 décembre 1917 : La guerre Aérienne

Samedi. A 10 heures, ont eu lieu les obsèques des deux aviateurs allemands. Le cortège est parti du Château et a suivi l’Avenue de la Gare. Les corps étaient placés sur deux corbillards de 1ère classe.

Une croix posée à côté du drap, portait le nom du mort. Un piquet d’infanterie rendait les honneurs. derrière les corbillards, une infirmière, six officiers et sous-officiers, autant de soldats.

Livre Montbéliard p. 234

14 décembre 1917 : La Guerre Aérienne

Vendredi. A midi 30, un combat s’engage dans les nuages, au-dessus de la ville, entre deux avions. Après une dizaine de minutes, l’avion français apparaît beaucoup plus bas, poursuivant du côté de l’Est son adversaire.

Livre Montbéliard p. 234

13 décembre 1917 : La Guerre Aérienne

Jeudi. A 13h10, un avion en flammes passe au-dessus de la gare. Puis on entend une forte détonation. L’appareil descend sur la citadelle et va tomber près du bois Bourgeois.

Français ? Allemand ?

A 15h15, on apprend à l’hôtel de ville qu’on a découpé la croix noire que portait l’avion. Les personnes accourues se sont partagé les débris à demi-calcinés de l’appareil. On éprouve un soulagement.

Des milliers de curieux se sont rendus l’après-midi à l’endroit de la chute. A deux kilomètres en amont, on a trouvé le cadavre du lieutenant-aviateur Ludwig Sahm.

Le lendemain, le corps d’un second aviateur était ramassé dans le bois de Bethoncourt. C’était celui de l’adjudant Andréas schorner.

L’avion allemand a été abattu par le sergent Bouyer, de l’escadrille 81, dite des Lévriers, qui est venu le reconnaître dans l’après-midi. C’était son 5ème avion.

Livre Montbéliard p. 233

7 Décembre 1917 : La Guerre Aérienne

Vendredi. Vers 6h15, trois énormes détonations retentissent qui réveillent la ville et la mettent dans l’émoi.

Un taube a jeté sur Montbéliard trois bombes qui sont tombées, en explosant, dans l’Allan, à proximité du pont des Quatre-voûtes.

Une jeune fille, Mlle Marie Jeanperrin, qui se rendait à l’usine Zimmerli, a été blessée au bras par un éclat de bombe. Sa vie n’est pas en danger.

On suppose que le taube visait le pont du chemin de fer ou l’usine Schwander.

A 12h45, un nouveau taube est canonné. On suppose que c’est celui du matin qui vient voir son ouvrage..

 Livre Montbéliard p. 233