mardi 17 août. Un aéro inidentifié, vers 11 heures, survole la ville à une très grande hauteur et se dirige ensuite du côté de Belfort.
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16 août 1915 : la guerre aérienne
Lundi 16 août. Deux avions français, vers 5h30, survolent la ville et reprennent, au bout de dix minutes, la direction de Belfort.
La météo en 1915 – août
Frais avec pluie un peu supérieure à la moyenne annuelle. Vents à peu près orientés également dans les deux directions S.-O et N.-E.
La diminution de chaleur de fin juillet persiste jusqu’au 7
la température s’élève brusquement le 8 et le 9, où elle atteint le maximum du mois et de l’année avec 31° le 9.
du 10 au 22, malgré quelques belles journées (18-20) la température est au-dessous de la moyenne. Elle se réchauffe du 23 au 28 pour s’abaisser le 29, 30 et surtout le 31.
Le 1er août, vers 20 heures 30, violent orage sur Montbéliard et la région.
Le 15 août, deux cigognes se posent sur le clocher du temple St-Martin, puis passent la nuit sur le Château qu’elles quittent le 16 à la première heure.
En août, la rigueur militaire fléchit devant les besoins de l’agriculture. Les soldats des dépôts exerçant réellement la profession de cultivateur avant la guerre purent obtenir aisément une permission agricole au vu d’un certificat du maire. D’autres vinrent travailler aux champs en faisant attester par l’employeur que le soldat demandé s’entendait à la culture et que sa présence était nécessaire pour la rentrée des récoltes.
Grâce à ses mesures, la moisson se fait assez rapidement.
Vie matérielle
Le renchérissement du coût de la vie que nous avons examiné ailleurs, atteignit d’abord l’alimentation, puis le chauffage et l’éclairage, enfin le vêtement. L’élévation des salaires dans l’industrie permit aux ouvriers de se tirer d’affaires. Les familles comptant de grands enfants dans les usines connurent même l’aisance. Les principales victimes de la crise furent les petits rentiers, les petits fonctionnaires de l’État et surtout les petits propriétaires vivant des loyers de leurs immeubles.
Protégés par le moratorium, les locataires qui pourraient s’acquitter, cessent souvent de payer leurs loyers. Et tandis que les propriétaires se resserrent, meurent quasi de faim, meurent quelquefois réellement, ils font bombance en achetant à tout prix fruits rares, primeurs, morceaux de choix. Pour narguer son propriétaire demeurant au rez-de-chaussée, un locataire féroce descendait par la fenêtre, au bout d’une ficelle, des os de poulet qu’il lui faisait danser devant le nez…
24 juillet 1915 : la guerre aérienne
samedi 24 juillet. A 7h30, un taube apparaît à une très grande hauteur au nord de la ville. Canonné vigoureusement par le fort du Mont-Vaudois, il est abattu aux environs de Bessoncourt (Ht-Rhin).
La météo en 1915 – juillet
D’abord beau, sec, ensuite humide et frais. Vents du S.-O. L’abaissement de la température cesse le 2 ;
température normale jusqu’au 12 ;
du 13 au 18 fléchissement provoqué par des pluies orageuses ;
belles journées du 19 au 23 ;
pluies orageuses jusqu’au 28 ;
pluies normales jusqu’à la fin.
Fin juillet, le lieutenant-colonel Chevalier, gouverneur du Mont-Bart, mis à la disposition de la ville 4 ouvriers agricoles pour une durée de quinze jours. On les envoya aux cultivateurs dont le personnel était le plus réduit.
1er juillet 1915 : la guerre aérienne
jeudi 1er juillet. Un avion paraissant du type Aviatik, passe au-dessus de Sainte-Suzanne, se dirigeant vers Belfort.
Depuis quelques jours, on aperçoit deux saucisses évoluant sur l’Alsace.
9 juin 1915 : la guerre aérienne
Mercredi 9 juin. Vers 9h, un taube survole Montbéliard, le fort de Chaux et Héricourt. Canonné surtout par le fort du Vaudois, il prend de la hauteur et s’enfuit au nord-est, n’ayant pu s’approcher de Belfort.
8 juin 1915 : la guerre aérienne
Mardi 8 juin. Nouveau taube entre 5h et 6h, qui, cannoné, prend la même direction.
7 juin 1915 : la guerre aérienne
Lundi 7 juin. Des taubes, vers 6h et 17h30, sont aperçus dans le ciel. Le canon les oblige de fuir vers nord.