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Archives mensuelles : mars 2018
28 mars 1918 : Envoi en Allemagne
Une lettre
26 mars 1918 : La Guerre Aérienne
Mardi. Alerte à 14h20. A 21h30, trois coups de canon et cinq fusées alertent la défense de la place. A 22h40 un taube survole la ville. Violente canonnade, puis accalmie. A 23H30, l’avion revient. Deux formidables explosions éclatent avenue de la Prairie. Deux bombes sont tombées, l’une au coin ouest d’une serre, entre la maison Roux et la maison de Chabaud-Latour, l’autre à 150 mètres plus à l’est, à la lisière du jardin Naveau. Elles n’ont causé que des dégâts matériels.
le conseil municipal vote des crédits pour organiser des abris souterrains et demande le concours de la main-d’oeuvre militaire.
25 mars 1918 : La Guerre Aérienne
Lundi. Alertes à 10 et 14 heures.
Le Miroir du 24 mars 1918
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24 mars 1918 : La Guerre Aérienne
Dimanche. Clair de lune. A 21h15, les tirs de barrage, les fusées qui illuminent le ciel, nous signalent l’arrivée d’un avion ennemi, dont on entend bientôt parfaitement le moteur; Le canon, les mitrailleuses font rage ; puis accalmie.
minuit exactement, les tirs de barrage recommencent. A 0h05, une formidable canonnade retentit sur Belfort.
Une bombe a été jetée au pied du fort de la Chaux, au sommet du chemin qui va de Montbéliard à Grand-Charmont.
23 mars 1918 : La Guerre Aérienne
Samedi. Ce matin, entre 1 heure et 2 heures, un taube, dans le clair de lune, survole la ville. il est canonné très fortement pendant près d’une heure. Il échange des coups de mitrailleuse avec le poste de la Citadelle. Il descend très bas et jette deux bombes.
L’une tombe entre la voie de chemin de fer et la maison Marcellin, derrière la gare des marchandises ; l’autre, sur la voie, entre les deux gares ; elle perfore un rail et atteint des locomotives. Presque toutes les vitres des maisons de l’avenue de la Gare sont brisées ; des fenêtres et des volets sont arrachés.
Le jeune Maxime Sittler, âgé de quatorze ans, étant chez lui, a la lèvre fendue par un éclat de bombe, qui lui brise une dent et pénètre dans sa gorge. Sa vie n’est pas en danger.
Dans la même nuit, Belfort et Lure ont été aussi bombardés. En s’en allant, l’avion a jeté une torpille qui n’a pas explosé, sur Grand-Charmont.
A 21h10, 22h15 et 23 heures, un avion ennemi à trois reprises vient survoler la ville. Les tirs de barrage sont cette fois sérieusement organisés.
L’avion a jeté plusieurs bombes :
- 2 vers les usines Debard, à Ste-Suzanne ;
- 1 sur la vieille Tuilerie, rue St-Georges; La toiture est enfoncée ; le mur en face est criblé d’éclats.
- 1 au champ de foire ;
- 1 dans les prés, au-dessus de la Petite Hollande, où elle creuse un entonnoir de 2m50 de profondeur ;
- 1 à la Citadelle, près de l’auberge Contejean, voisine du poste de mitrailleuses.
- On a découvert à Saint-Hippolyte, dans un wagon qui avait stationné en gare de Montbéliard, au moment de l’incursion de ce matin, une torpille non éclatée.
19 mars 1918 : envoi en Allemagne
Une lettre
Le Miroir du 17 mars 1918
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16 mars 1918 : Envoi en Allemagne
Un colis contenant : Savon, parme, viande, sardines, pâté, riz, pruneaux, sucre, café, saucisson, fromage, bougies