13 octobre 1916 : la guerre aérienne

Vendredi. Depuis quelques jours de nombreux procès-verbaux sont dressés à des habitants pour ne pas dissimuler  les lumières de leurs magasins ou de leurs appartements, en conformité de l’arrêté militaire, dont le colonel Louvot, commandant d’armes, exige rigoureusement l’application.

Dès la tombée de la nuit, tous les volets sont fermés. Dans les rues où quelques rares becs de gaz aux verres peints en bleu ont été rallumés pour donner la direction, les passants – comme dans le vieux Montbéliard – circulent avec des lanternes.

Livre Montbéliard p. 223