Service aux tranchées.
Archives mensuelles : novembre 2014
16 novembre 1914
Le régiment est au repos dans ses cantonnements.
Le 6ème Bataillon aménage les tranchées pour la défense de l’Aisne et du village de Villeneuve : de la Crise embouchure jusqu’à 200 m à l’O. de Venizel- Voie ferrée – (voir le croquis).
Le Miroir du 15 novembre 1914
(cliquez sur l’image pour feuilleter la revue sur Gallica)
15 novembre 1914
15 novembre 1914
Continuation de la tranchée qui va du cimetière à la route de Cuffies. Organisation défensive du bois Dufour, ainsi appelé du nom d’un sergent du 204ème qui y a trouvé la mort.
Le soir à 17h, le régiment regagne les cantonnements de Villeneuve – Belleu – Vauxbuin.
Séquestre
Le décret du 27 septembre 1914 prohiba tout commerce entre Français et sujets austro-allemands et interdit à ceux-ci de se livrer directement ou par personnes interposées à tout commerce avec la France.
Une ordonnance du président du Tribunal civil du Havre rendue le 2 octobre, sur requête du ministère public, mit sous séquestre des marchandises appartenant à une maison allemande.
La main-mise de la justice sur ces marchandises, est-il dit dans les attendus, constitue une mesure de sauvegarde de nature à empêcher qu’elles ne passent à l’étranger.
Si la maison, comme elle le prétend, est une société anonyme constituée conformément à la loi française, il est nécessaire aussi de prendre des dispositions pour protéger les intérêts des actionnaires.
C’était une façon pratique et irréprochable d’appliquer le décret. Le garde des sceaux qui, le 8 octobre, signalait déjà cette ordonnance aux tribunaux, l’avait si bien compris que par sa circulaire du 13, il invitait les parquets à faire procéder à la saisie et à la mise sous séquestre de tous les biens mobiliers et immobiliers des maisons austro-allemandes.
Dans une circulaire du 14 novembre 1914, le garde des sceaux revient sur la mise sous séquestre « qui n’a pas et ne peut en aucun cas prendre le caractère d’une mesure de spoliation ».
Mesure toujours purement conservatoire, elle est destinée à empêcher que les nations ennemies ne puissent, au moyen des établissements que leurs sujets ont créés chez nous, « bénéficier pendant la guerre de l’activité économique de notre pays ».
Voici les noms des étrangers dont les biens ont été mis sous séquestre en novembre 1914 :
Kripner Georges, constructeur mécanicien, 16, rue Viette,
Schgach Joseph, propriétaire, 6, rue Jean-Bauhin,
Société du bouillon « Kub », agence, 30, rue des Febvres,
Sternhuber Otto, coiffeur, rue de Belfort,
Weber Adolphe, ouvrier tapissier, rue de l’Etuve.
14 novembre 1914
14 novembre 1914
Rien de particulier. Organisation défensive des maisons de Vauxrot et de Cuffies. On relie les dernières maisons par des boyaux de communication.
13 novembre 1914
Rien de particulier, les maisons de Cuffies continuent à brûler mais l’incendie ne s’est pas étendu.
13 novembre 1914
Le Bataillon reste sur place la nuit du 12 au 13 et toute la journée du 13. Le soir les 17ème, 18ème, et 19ème sont ramenées en arrière des tranchées occupées par le 246ème, la 20ème restant en réserve au nord de Crouy.