L’Etat-major et le 5ème Bataillon débarquent à 2h.
Le régiment se rend aux cantonnements de Buxerulles et Woinville.
Les 2 autres régiments de la brigade sont stationnés à St-Mihiel.
L’Etat-major et le 5ème Bataillon débarquent à 2h.
Le régiment se rend aux cantonnements de Buxerulles et Woinville.
Les 2 autres régiments de la brigade sont stationnés à St-Mihiel.
Le 235ème se replie sur Mansbach (6ème Bataillon et EM) et Alternacht (5ème Bataillon).
Départ 6h – Arrivée 10h
Avants-postes sur la ligne st-Ulrich cycles (?!) où le 5ème Bataillon se relie avec le 260ème ——- ouest des bois de Bruken (?) jusqu’à la voie ferrée où le 6ème Bataillon se relie avec les avants-postes du 244ème.
Situation géographique du 11/08/14 via Géoportail :
Nomination de Gardes Civils
Nous, maire de la Celle Saint-Cyr,
considérant que la commune va se trouver privée par suite de la mobilisation des gardes champêtres et qu’il importe de les remplacer.
Vu les pouvoirs qui nous sont conférés par les règlements relatifs à l’état de siège :
Arrêtons, Art.1 : il est institué dans la commune de la Celle Saint-Cyr une garde civile qui veillera à la sécurité publique de concert avec les gardes champêtres et en cas de départ les remplacera ;
Art.2 : M.M Brot (?) Eugène, instituteur retraité à la Celle saint-Cyr, Delapierre Emile conseiller d’arrondissement à Loivre, Perreau Théodore, cultivateur, conseiller municipal à la Celle Saint-Cyr et Imber Louis à Loivre sont nommés membres de la garde civile.
Fait à la Celle Saint-Cyr le 10 aoùt 1914
Transport de concentration via Malesherbes, Montereau, Nogent sur Seine, HR, Sézanne, Lomessous GR., Vitry le FRançois, Bar le Duc, St-Mihiel.
Le 6ème Bataillon débarque à 23h.
Le 235ème se porte sur Altkirch puis reçoit l’ordre d’occuper Carspach et Altkirch où il se rallie avec les avants-postes du 260ème.
Le 5ème Bataillon est à Carspach, EM (« état-major » ?) et 6ème Bataillon à Altkirch.
Dans la nuit du 9 au 10, à la suite de combats très violents, tout le 7ème corps recule sur la frontière.
Le 10 août le 235ème avance davantage vers l’est et occupe Altkirch et Carspach.
Mais les allemands ne se trouvent pas de ce côté. Le régiment qui, par là, n’a pas l’occasion de tirer un seul coup de fusil suit le mouvement général de repli du 7ème corps vers l’ancienne frontière.
Transport de concentration via Malesherbes, Montereau, Nogent sur Seine, HR, Sézanne, Lomessous GR., Vitry le FRançois, Bar le Duc, St-Mihiel.
Le 6ème Bataillon débarque à 23h.
« Ils poussèrent les premiers jours d’août, comme des champignons après une pluie d’orage, épanouissant dans nos rues leur floraison hâtive, innombrable et multicolore.
Le brassard était un signe distinctif octroyé à certains agents mobilisés dans leurs fonctions et destiné à leur en faciliter l’exercice.
Il remplaçait l’uniforme.
Aux civils, mobilisés ou non, qu’employait l’autorité militaire, il donnait un caractère officiel et apparent à leur mission.
Nous connaissions depuis longtemps les brassards des officiers de l’Etat-major. La grève des cheminots en automne 1910,nous avait révélé les brassards de mobilisation des employés de chemins de fer.
Il fallait la guerre pour nous familiariser tout à fait avec leurs couleurs et nous initier à leur langage conventionnel.
Service de la traction en rouge, voie et entretien en jaune, exploitation en blanc. La couleur rouge se portait beaucoup. Elle était adoptée par l’administration des contributions indirectes qui la chargeait des lettres C.I, et par le service des Automobiles qui n’y inscrivait qu’une seulle lettre, un A majestueux.
Les Postes et Télégraphe étaient en bleu et les membres des commissions de ravitaillement portaient un brassard blanc et vert ; et aussi le brassard vert des gardes civils.
Il y avait surtout le brassard blanc à croix rouge des services de santé. Il sévit particulièrement dans la période où le gouvernement de Belfort réquisitionnait des travailleurs de 16 à 60 ans pour la mise en état de la défense de la Place.
C’est ce moment qui vit éclore chez nous le plus grand nombre de vocation sanitaires. Que d’infirmiers, que de brassardés se réclamant de la croix rouge !
Cette épidémie du reste , ne fut pas spéciale à Montbéliard. On prit partout des mesures en vue de l’enrayer comme d’y apposer le sceau de la ville mais c’était insuffisant.
Une décision ministérielle exigea sur les brassards de la convention de Genève l’apposition du sceau du ministère de la guerre.
Vers la fin août, les brassardés auxquels on avait cessé de faire attention obtinrent auprès de la foule un regain de faveur. Ils étaient devenus remarquables par leur petit nombre. »
Le 235ème reçoit l’ordre de se porter sur Manspach et Altenach.
Départ 16h le 5ème Bataillon à Altenach aux avants-postes ayant à droite sur la route Manspach Suarce (à l’étang), sa gauche à Fulleren se relevant à la lisière du bois avec les avants-postes du 260ème.
Le 6ème Bataillon et ??? à Manspach.
le 9 Août tout notre 7ème corps est attaqué, depuis Cernay jusqu’à Mulhouse, par deux corps d’armée allemands revenus en hâte de Lorraine.
Le 9 Août, au moment où le 7ème corps est attaqué par des forces allemandes supérieures en nombre, toute la 57ème division de réserve se voit dans l’obligation de coopérer à l’action qui se déroule. En conséquence, le 235ème se porte au sud de Dannemarie, dans la journée du 9.
Le 282ème quitte Montargis par voie ferrée en 2 échelons.