Une lettre
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19 juin 1917 : la guerre aérienne
Mardi. A 7h50, un taube qui se dirige du sud-est au nord est canonné. il est poursuivi par un avion de chasse Nieuport.
A 9 heures, nouvelle canonnade.
Le taube de 7h50 a été abattu par l’avion français près de Belfort.
Le Miroir du 17 juin 1917
(cliquez sur l’image pour feuilleter la revue sur Gallica)
17 juin 1917 : carte postale envoyée du camp de prisonnier
« Schneidemühl, le 17 juin 1917,
Chers parents, Nous sommes tout les 3 en bonne santé, je pense que pour vous il en est toujours de même. En même temps qu’à vous je fait réponse à Mme Vial.
Nous avons du beau et du chaud j’espère qu’il en est de même pour vous ce qui facilite pour les traveaux.
Bien des choses à toute la famille pour moi. Cette semaine je n’ai rien reçu de nouvelles de Emilienne.
Votre fils qui vous embrasse de tout coeur en attendant le bonheur de vous revoir.
Rocher Georges »
17 juin 1917 : la guerre aérienne
Dimanche. A 10h45, un taube passe au sud, se dirigeant vers Besançon. Il est canonné.
16 juin 1917 : la guerre aérienne
Samedi. A 12h40, un taube jette une bombe sur les usines Peugeot, à Sochaux. Elle tombe derrière l’école sans causer de dégâts.
15 juin 1917 : la guerre aérienne
Vendredi. A 5h40, un taube passe au sud où il est canonné.
Nouvelle canonnade d’un taube à 8h25.
15 juin1917 : lettre envoyée du camp de prisonnier
« Loint des yeux prêt du coeur »
« Schneidemühl, le 15 juin 1917,
Ma chère Emilienne,
… te feras plaisir, pas de pastilles ni café, ni thé, ni sucre pour le moment. Le 27 j j’ai reçue ta lettre du 6 j, le 29 j’ai reçu ta lettre du 11 et une carte de Mme Vial du 10 j ce qui m’a fait grand plaisir d’avoir de nouvelles ; elle me parle de son voyage à Béon, la Celle qu’elle ne ta pas vu, elle m’aprend ainssi que par d’autres , que nous savons qu’il y a échange de prissoniers pour la suisse. Tu ne me dit pas qu’elle est cette femme qui t’aide à piocher tes betteraves. Il y a un certain que su par Maurice ce qu’était Lucien Ribier et toi tu ne me l’a jamais dit. Tu me dit que Raymonde commence à faire c’est devoirs seul il faudrait que soi bien vrai cela te débarrasse. »
11 juin 1917 : envoi en Allemagne
Une lettre
Le Miroir du 10 juin 1917
(cliquez sur l’image pour feuilleter la revue sur Gallica)



