On suppose que l’ennemi se retire et l’ordre est donné au 282ème d’attaquer le front de Cuffies en liaison avec le 289ème.
Une compagnie peut progresser jusqu’à la lisière du petit bois Est de Cuffies.
Le soir, les positions sont reprises, la droite n’ayant pu progresser.
Situation géographique au 30 septembre 1914
Même situation que le 28 septembre et organisation de la position de défense.
Mise en situation de défense de la Montagne de Paris S-O de Soissons, cantonnement de Vauxbuin.
A 17 H, le Bataillon de Soissons est porté sur Vauxbuin et le Bataillon de Vauxbuin met en état de défense la Montagne de Paris entre la route de Paris et le route de Mercin.
Même situation que le 18
A 23 H 30, le Régiment quitte la Verrerie pour repasser l’Aisne et cantonner 6ème Bataillon au sud de Soissons ; 5ème Bataillon à Vauxbuin.
La 109ème Brigade doit reprendre l’attaque ; le 282ème placé dans la même situation que la veille.
L’ennemi a occupé plus fortement la croupe 129 et le régiment ne peut déboucher du parc rive D de l’Aisne et de la gare de Cuffies.
Le régiment passe la nuit à la Verrerie.
La 109ème Brigade doit reprendre comme objectif, la croupe de la cote 129 ; le 289ème marchand sur Cuffies.
Le régiment progresse lentement et parvient à prendre pied sur les premières crêtes de la croupe. A 18 H, le régiment occupe la croupe et arrive à 100 m des retranchements ennemis.
Par suite du recul du 289ème, le 282ème abandonne la croupe et revient à la verrerie.
Deux Compagnies reçoivent l’ordre de s’engager dans le parc qui se trouve rive D de l’Aisne, entre cette rivière et la station de Cuffies, avec prudence,dans la direction de la cote 129.
Elles sont arrêtées par le feu des mitrailleuses placées sur la première crête de la croupe 129.
Le Capitaine GUILLAUTEAU est tué.