« Glion, le 5 juillet 1918,
Chers grand parents, pour moi cela va assez bien pourle moment , d’un autre côté toujours le même. J’espère que pour vous tous il en est toujours de même.
Bien le bonjour à toute la famille.
En attendant le plaisir de recevoir de vos nouvelles, encore mieux de vous revoir, votre petit gendre que vous embrasse de tous coeur et bien des fois sans oublier Emilienne et Raymonde.
Rocher Georges »
Georges est arrivé sur son lieu d’internement à Glion-sur-Montreux en Suisse le 28 juin 1918.
Le 2 juillet 1918 il écrit ces 3 cartes postales, un portrait de lui, à sa femme, ses parents et à son oncle.
Les différentes photos de lui reçues au cours de ces 4 années de guerre en tant que soldat puis prisonnier montrent à quel point ces épreuves ont pu le marquer.
« Glion, le 2 juillet 1918,
Chère Emilienne bien aimée je t’envoie une photo tu me diras ce que tu en pense. L’autre est pour Mme Laurin. C’est jours-ci je envoyrais une à ton grand père et à ma tante Sidalise . A demain une lettre. Bien le bonjour à toute la famille.
Ton mari qui t’embrasse de tout coeur et bien des fois ainssi que notre chère Raymonde .
Rocher Georges »
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« Glion-sur-Montreux le 2 juillet 1918,
Chers parents je vous envoie une photographie comme souvenir de la suisse ou je suis interné. J’espère que la santé à tous va toujours assez bien. Pour moi cela va toujours à peut prèt. D’un autre côté toujours le même.
En attendant le plaisir de vous revoir, votre fils qui vous embrasse de tout coeur et bien des fois.
Rocher Georges »
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« Glion, le 2 juillet 1918,
Cher oncle,
De la suisse où je suis interné je vous envoie ma photographie comme souvenir. J’espère que votre santé va toujours assez bien pour le moment.
Moi cela va assez bien, d’un autre côté toujours le même.
En attendant le plaisir de vous revoir, votre neveu qui vous embrasse de tout coeur et bien des fois en pensant toujours bien à vous.
Rocher Georges »
« Glion le 28 juin 1918,
chère Emilienne, je t’envoie mon hôtel de résidence. Tout va assez bien pour le moment, j’espère qu’il en est de même pour vous tous.
En quelques jours une lettre.
Bien le bonjour à tous en vous embrassant d’amitié et bien des fois ,
Ton mari pour la vie
Rocher Georges »
« Chère Emilienne,
je suis de passage à Bern pour être interné à Montreux.
Nous faissons bon voyage. Nous avons bon acceuil et bon souvenir des suisses sur notre passage.
A bientôt une longue lettre. Ton mari qui vous embrasse bien tous d’amitié et de tout coeur avec le plaisir de ce raprocher l’n de l’autre.
Ton mari, rocher Georges »
« Lausanne le 26 juin,
Chers parents je suis de passage à Lausanne pour aller à Montreux où je vais être interné.
Tout va bien; Je vous embrasse d’amitiés.
Rocher Georges »
« Le 26 juin 1918,
je suis de passage à Laussanne pour aller à Montreux où je vais être interné. Tout va bien.
Toutes mes meilleures amitiés
Rocher Georges »
Des suites du typhus contracté lors de sa captivité et qui affectera lourdement son audition, le poilu Georges Rocher a obtenu la possibilité d’être interné en Suisse au bord du lac Léman dès le 23 juin 1918.
« Le 23 juin,
Chère Emilienne, je suis de passage à Zurik pour être interné à Montreux.
Bon aceuil et bon souvenir des suisses.
Bien le bonjour à tous,
Georges »