Ah ! les communiqués officiels ont bigrement raison : « Sur l’Aisne rien à signaler. »
Car ce ne sont pas choses à signaler ces fusillades de tranchée à tranchée, ces canonnades de batterie à batterie, ces quelques obus boches jetés sur Soissons.
Et comme il faut pourtant combattre un ennemi, je profite de cette accalmie prolongée pour vacciner le bataillon contre la fièvre typhoïde. Notre bataillon n’est pas atteint : cinq ou six cas depuis le commencement des hostilités. Mais le 1er bataillon, qui cantonne à notre gauche, en est à son cent-vingtième cas.
29 novembre 1914. Courmelles
Ah ! les communiqués officiels ont bigrement raison : « Sur l’Aisne rien à signaler. »
Car ce ne sont pas choses à signaler ces fusillades de tranchée à tranchée, ces canonnades de batterie à batterie, ces quelques obus boches jetés sur Soissons.
Et comme il faut pourtant combattre un ennemi, je profite de cette accalmie prolongée pour vacciner le bataillon contre la fièvre typhoïde. Notre bataillon n’est pas atteint : cinq ou six cas depuis le commencement des hostilités. Mais le 1er bataillon, qui cantonne à notre gauche, en est à son cent-vingtième cas.
« Maurice Bedel Journal de guerre 1914-1918 »
http://www.nrblog.fr/centenaire-14-18/2014/11/29/29-novembre-1914-ah-les-communiques-officiels-ont-bigrement-raison-sur-laisne-rien-a-signaler/