Mardi. A 0h45, un taube jette une bombe à Sochaux pour atteindre les usines Peugeot. elle tombe à 80 mètres de celles-ci.
Le taube, qui se dirige vers Besançon et qu’on aperçoit fort distinctement dans le clair de lune, est violemment canonné.
Nouvelle canonnade à son retour à 1h30. Il jette une seconde bombe sur Sochaux, sans plus de résultat que la première.
A 7h45, un nouveau taube se dirige vers Besançon ; il est canonné.
Dimanche. A 22h30, on entend plusieurs grosses détonations. Il s’agit de l’éclatement de bombes jetées par un taube et tombées près de la caserne du 47ème régiment d’artillerie à Héricourt. Pas de dégâts.
Mercredi. Une escadrille française de 3 avions passe à 8 heures ; une autre escadrille de 5 avions survole la place Saint-Martin à 10 heures.
Vendredi. A 10h35, canonnade d’un taube au sud.
Jeudi. A 10h10, un taube venant de l’est est canonné pendant vingt cinq minutes au-dessus de la ville.
dimanche. Passage à 16h45 d’un avion français se dirigeant du nord au sud.
A 13h30, un taube est violemment canonné au sud-est. Les ciel est bâtonné autour de lui de fumeroles noires.
A 17h45, nouvelle canonnade sur un taube.
Le taube de la veille est arrivé sur Besançon à 12h05 à une hauteur de 3000 mètres. Canonné, il a disparu à l’est sans lancer de bombes.
Dimanche. A 11h30, un taube passe très haut, se dirigeant vers Besançon. Il est canonné.
A 13h30, il est encore canonné au retour par les batteries des Buis et des Roches.
A 18 heures, croisière de deux avions français.
Vendredi. A 10 heures, un taube passe très haut au sud-est. Il est canonné. Il prend encore de la hauteur et disparaît au nord-est.