Froid du 1er au 15, chaud du 16 au 25, normal ensuite.
Neige : 31 cm à Montbéliard
4 janvier, -15° ; 5 janvier, -19° ; 9 janvier, neige : 25 cm ; 14 janvier, -13°
La main d’œuvre russe qui avait été mise à la disposition de nos cultivateurs en avril leur fut presque immédiatement retirée. A raison des événements du front, la main d’œuvre militaire française fut extrêmement réduite, de telle sorte qu’ils n’eurent guère à compter que sur eux-mêmes pour l’exécution de leurs travaux agricoles.
Les surfaces ensemencées en céréales ont été les suivantes : blé d’automne, 25h. 71 a. ; blé de printemps, 1h. 75 a. ; seigle, 1h. 80 a. ; orge, 5h. 38 a. ; avoine, 22h. 75a. ; méteil, 35a.
Sept h. 36a. furent plantés en pommes de terre.
Au 30 juin, le recensement du bétail existant dans la commune donne les chiffres qui suivent : bœufs et taureaux, 10 ; vaches pleines ou à lait, 192 ; génisses d’élevage, 16 ; veaux de boucherie, 14 ; espèce ovine, 46 têtes ; espèce porcine, 38 têtes. Nombre de chevaux : 58.
Le foin fut excellent ; production d’une bonne moyenne. Il y eut peu de cerises. Les fruits d’automne furent rares, seulement quelques pommes.
L’année assez bonne en blé (25 q. à l’h.), fut excellente en avoine (40 q. à l’h.). L’orge et le seigle donnèrent 21 et 20 q. à l’hectare.
La récolte des pommes de terre resta moyenne. On en trouvait à acheter, de celles du pays, avant la taxe, à 35 francs les 100 kilos.
La plantation du champ de foire, dirigée par M. George, professeur d’agriculture, donna de bons résultats. On écoula ces pommes de terre en septembre, à raison de 10 kil. par famille, au prix de 0.40 le kil., inférieur de dix centimes à celui du commerce.