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La météo en 1915 – août

Frais avec pluie un peu supérieure à la moyenne annuelle. Vents à peu près orientés également dans les deux directions S.-O et N.-E.

La diminution de chaleur de fin juillet persiste jusqu’au 7

la température s’élève brusquement le 8 et le 9, où elle atteint le maximum du mois et de l’année avec 31° le 9.

du 10 au 22, malgré quelques belles journées (18-20) la température est au-dessous de la moyenne. Elle se réchauffe du 23 au 28 pour s’abaisser le 29, 30 et surtout le 31.

Le 1er août, vers 20 heures 30, violent orage sur Montbéliard et la région.

Le 15 août, deux cigognes se posent sur le clocher du temple St-Martin, puis passent la nuit sur le Château qu’elles quittent le 16 à la première heure.

En août, la rigueur militaire fléchit devant les besoins de l’agriculture. Les soldats des dépôts exerçant réellement la profession de cultivateur avant la guerre purent obtenir aisément une permission agricole au vu d’un certificat du maire. D’autres vinrent travailler aux champs en faisant attester par l’employeur que le soldat demandé s’entendait à la culture et que sa présence était nécessaire pour la rentrée des récoltes.

Grâce à ses mesures, la moisson se fait assez rapidement.

Livre Montbéliard p. 73

La météo en 1915 – juillet

D’abord beau, sec, ensuite humide et frais. Vents du S.-O. L’abaissement de la température cesse le 2 ;

température normale jusqu’au 12 ;

du 13 au 18 fléchissement provoqué par des pluies orageuses ;

belles journées du 19 au 23 ;

pluies orageuses jusqu’au 28 ;

pluies normales jusqu’à la fin.

 

Fin juillet, le lieutenant-colonel Chevalier, gouverneur du Mont-Bart, mis à la disposition de la ville 4 ouvriers agricoles pour une durée de quinze jours. On les envoya aux cultivateurs dont le personnel était le plus réduit.

Livre Montbéliard p. 73

La Météo en 1915 – Avril

Froid avec neige, pluie et tempêtes. Vents du N.-E. Le froid de fin mars se maintient les deux premiers jours puis, du 3 au 12, période de froid, pluie et neige. Accalmie du 13 au 21, suivie d’une période humide.

Du 26 au 30, temps chaud et ondées.

Crue du Doubs, les 7, 8 et 9.

Nos exploitations agricoles disposaient au moment des semailles de 24 travailleurs civils et de 39 chevaux. En avril, l’autorité militaire envoya pour les travaux du printemps la main-d’oeuvre nécessaire aux rares fermiers qui avaient demandé son concours.

Livre Montbéliard p. 73

L’agriculture en 1915 – Janvier

Froid, pluvieux. Vents de S.-O. La température élevée de décembre persiste jusqu’au 13. A partir du 18, les minima restent au-dessous de 0 jusqu’au 31.

Avenue de la Prairie, la température la plus basse constatée pour le mois et pour l’hiver est : -12°

Secousse sismique ressentie à Montbéliard, le 18, vers 22h45.

 

Nos exploitations agricoles disposaient au moment des semailles de 24 travailleurs civils et de 39 chevaux. En avril, l’autorité militaire envoya pour les travaux du printemps la main-d’oeuvre nécessaire aux rares fermiers qui avaient demandé son concours.

Le nombre d’hectare affectés à la production des fourrages était de 239. Pour la fenaison, 25 cultivateurs ayant besoin de 48 ouvriers agricoles sollicitèrent l’aide de la Compagnie des travailleurs militaires du 99ème régiment territorial, établie à Audincourt. 126 travailleurs seulement avaient pu être mis à la disposition de l’arrondissement de Montbéliard. Les travaux de la plaine terminés, ils furent dirigés ensuite sur les cantons de Pont-de-Roide et de St-Hippolyte. Quelques fils de cultivateurs obtinrent des permissions spéciales de quinze jours.

Le foin récolté sur le territoire de la commune, s’éleva à 10 000 quintaux, soit la quantité nécessaire à sa consommation pendant 10 mois environ.

Fin juillet, le lieutenant-colonel Chevalier, gouverneur du Mont-Bart, mis à la disposition de la ville 4 ouvriers agricoles pour une durée de quinze jours. On les envoya aux cultivateurs dont le personnel était le plus réduit.

En août, la rigueur militaire fléchit devant les besoins de l’agriculture. Les soldats des dépôts exerçant réellement la profession de cultivateur avant la guerre purent obtenir aisément une permission agricole au vu d’un certificat du maire. D’autres vinrent travailler aux champs en faisant attester par l’employeur que le soldat demandé s’entendait à la culture et que sa présence était nécessaire pour la rentrée des récoltes.

Grâce à ses mesures, la moisson se fait assez rapidement.

Denrées existant dans la commune au 5 septembre 1915 :

Blé 137 quintaux
Avoine 262 quintaux
Orge 28 quintaux
Fourrages 2075 quintaux
Pailles diverses 805 quintaux

La récolte des pommes de terre fut abondante dans toute la région. Le territoire de la commune en produisit environ 500 quintaux.

Les fruits furent assez nombreux, mais il y en eut beaucoup moins qu’en 1914.

La récolte abondante en foin et la hausse du prix du lait favorisèrent l’élevage du bétail bovin qui avait été si éprouvé par les réquisitions du début de la guerre.

Livre Montbéliard p. 72

L’agriculture en 1914 – Décembre

Chaud, humide. Vents du S.-O. L’élévation de température s’accentue dès les premiers jours. Température moyenne très supérieure à la normale (5°95 au lieu de 1°96) ; c’est la plus élevée depuis 30 ans.

Des blés, des farines, furent achetés au dehors.

La récolte des pommes de terre étant déficitaire dans la région, la commission municipale de ravitaillement en importa des centres de production.

Il y eut une quantité de fruits de toute sorte, pommes, poires, prunes, coings, dans tout le pays de Montbéliard et la Haute-Saône.

Livre Montbéliard p.72

L’agriculture en 1914 – Novembre

Plutôt froid, pluvieux. Vents du N.-E. La température déjà assez basse d’octobre s’accentue surtout dans la deuxième quinzaine. 14 jours de gelée.

Pour nourrir une population, on compte qu’une quantité de 500 grammes de blé est nécessaire par jour et par tête. L’alimentation en pain exigeait pour notre ville (9000 habitants environ), 1350 quintaux par mois.

Livre Montbéliard p.72