Archives par mot-clé : Guerre Aérienne

10 octobre 1915 : la guerre aérienne

dimanche, 10 octobre. A 16h05, un taube est aperçu dans le ciel montbéliardais. il est canonné d’abord par les forts des environs, puis par le fort de la Chaux ; il rebrousse chemin au nord-est de Montbéliard.

il a jeté près de la gare de Fesches-le-Châtel, une bombe qui n’a pas éclaté.

Livre Montbéliard p. 212

21 septembre 1915 : La guerre aérienne

Mardi, 21 septembre. A 6h, un taube survole la ville. A 8h20, deux nouveaux taubes font leur apparition sur Montbéliard. Ils ont tous pris la direction du sud-sud-ouest. Les forts ont ouvert le feu.

Le ciel bleu, très pur, était constellé de petits nuages blancs marquant autour des taubes l’éclatement de nos obus. On a pu compter de la sorte, à la première visite, quarante-deux coups de canons tirés. La hauteur à laquelle se maintenaient nos adversaires empêchait de les atteindre.

Un des taubes de ce matin a jeté une bombe à 10h sur le territoire suisse entre Courgenay et Porrentruy, près de la ferme du Cras d’Ermont. Un enfant a été légèrement blessé.

 Livre Montbéliard p. 211

8 septembre 1915 : La guerre aérienne

Mercredi, 8 septembre. Vers 7h, cinq aéros survolent la région montbéliardaise à différentes hauteurs, pendant une vingtaine de minutes.
Quelques coups de canons venant de la direction de Belfort sont entendus.
A 17h45, un biplan français survole la ville puis repart dans la direction du sud-est.

 Livre Montbéliard p. 211

2 septembre 1915 : La guerre aérienne

jeudi, 2 septembre. La mort de Pégoud est confirmée. Ayant donné la chasse au taube aperçu de Montbéliard, il fut attaqué par d’autres avions ennemis. Criblé de balles de mitrailleuses, il vint s’écraser de plus de mille mètres au coin d’un petit bois entre Petit-Croix et Cunelières.

Les témoins, tandis qu’on ramenait son corps sanglant à l’hôpital de Belfort, se disputaient comme des reliques les débris de son appareil monoplan.

La mort de Pégoud est douloureusement ressentie dans toute notre région ; nos jeunes gens pleurent le héros.

Livre Montbéliard p. 210