Archives par mot-clé : Guerre Aérienne

15 avril 1915 : la Guerre Aérienne

Mardi 15 avril. Un taube (1), vers 10h, survole la ville à une grande hauteur. Venu de la plaine de Sochaux, il contourne le fort du Mont Bart et disparaît par la vallée du Rupt, bombardé par les canons du fort.

(1) Suivant l’usage populaire, nous appellerons taube tout avion allemand dont le type est douteux.

Livre Montbéliard p. 208

5 avril 1915 : La Guerre Aérienne

Lundi 5 avril. Vers 17h, un biplan inidentifié venant du nord-est passe entre le fort de la Chaux et le ligne ferrée Dijon-Belfort. Il se dirige du côté de la Suisse et disparaît dans la brume.

On apprend le lendemain que cet appareil français, venu de Paris et croyant se trouver dans le Haut-Rhin ou dans la région montbéliardaise, a atterri, par erreur, à 18h45, tout près de Porrentruy.

Le caporal et le sergent aviateur ont été interrogés à l’hôtel de ville de Porrentruy, puis conduits à Berne.

Livre Montbéliard p. 208

18 février 1915 : La Guerre Aérienne

Un avis du maire du 18 février fait connaître aux habitants que l’éclairage public sera supprimé dès 21h.

On les invite à rendre invisibles de l’extérieur les lumières de leurs appartements, et, si des avions réapparaissaient, à demeurer chez eux pour éviter les accidents qui pourraient résulter non seulement du jet des bombes, mais aussi de l’éclatement des obus français.

Livre Montbéliard p. 208

17 février 1915 : La Guerre Aérienne

Pour la première fois depuis les hostilités, des avions ennemis survolent la ville.

Vers 10h30, deux biplans allemands, type Aviatik, font leur apparition dans le ciel montbéliardais à une très grande hauteur.

Accueillis par les canons des forts, ils disparaissent du côté de l’Alsace. L’un d’eux, en s’éloignant, jette trois bombes qui font explosion entre le fort de la Chaux et l’Avenue Carnot, à cent mètres de cette avenue, dans un pré de la Vouaivre situé derrière les magasins à fourrages Grangier et dans lequel elles creusent de profondes excavations.

Aucun accident.

Livre Montbéliard p. 208