Archives par mot-clé : Montbéliard

La météo en 1916 – Novembre

Mois doux et très humide. Vents très faibles orientés dans les directions S.-O. et du N.-E. Première quinzaine chaude, humide ; la température s’abaisse dès le 15, et la seconde quinzaine compte 8 jours de gelées.

Pluie : 125 m/m à Montbéliard.

Livre Montbéliard p. 77

11 octobre 1916 : la guerre aérienne

Mercredi. Les journaux nous apprennent qu’à 21 heures, la veille, l’alarme a été donnée à Besançon. Une demi-heure plus tard, les canons de la défense se faisaient entendre. des avions ennemis ont jeté treize bombes, cinq sur la ville et huit dans la banlieue.

six personnes ont été blessées par les éclats de ces bombes, mais on croit que leurs blessures ne seront pas graves. Les dégâts matériels sont peu importants. Une torpille à ailettes est tombée sur les branches d’un arbre et n’a pas explosé.

 

Livre Montbéliard p. 222

La météo en 1916 – Octobre

Température surpassant légèrement la normale ; chaleur irrégulièrement répartie et amoindrie par l’humidité. Vents faibles, orientés le plus souvent vers l’ouest.

Première quinzaine douce et relativement sèche ; dans la deuxième, la température s’abaisse du 15 au 20 ; gelées les 21, 22 et 23, puis les moyennes diurnes se relèvent et dépassent la normale en fin de mois. Les premiers flocons de neige tombent à Montbéliard le 20 à midi.

Pluie : 124 m/m à Montbéliard.

Livre Montbéliard p. 77

6 septembre 1916 : la guerre aérienne

Mercredi. A 17h30, un ballonnet allemand de couleur jaune, poussé par le vent d’Est, vient s’accrocher à un arbre dans la propriété Berthier, à la Citadelle.

Il renfermait un stock de ces factums en date à Berlin du 26 juillet 1916, dont le texte a déjà été publié par la presse.

Dans cette proclamation « aux Français », les Allemands se plaignent de nos raids d’avions qui sont ordonnés, disent-ils, par notre Président Poincaré, « esclave de l’Angleterre ». C’est un plan anglais qu’il exécute. En suscitant des représailles, nos aviateurs cherchent chez nous « à attirer de nouveau la colère et la haine contre l’Allemagne ».

« L’Allemagne, est-il dit encore, fait la guerre aux armées françaises, elle ne la fait pas à la population civile, aux femmes et aux enfants… en cas de récidive, l’Allemagne se verrait obligée de prendre des mesures semblables à fins de se défendre. »

Les Boches sont bien honnêtes en nous menaçant de représailles. Comment expliquent-ils alors les onze cadavres de femmes et d’enfants massacrés par les bombes de leurs avions, à Lure (Hte-saône), le 6 juillet dernier, soit vingt jours avant la publication du factum qui nous menace ?

Leur hypocrisie est égale à leur cruauté.

Livre Montbéliard p. 221

1er septembre 1916 : la guerre aérienne

Vendredi. A 12h10, un Fokker de chasse survole la ville ; il est énergiquement canonné. rendu furieux par l’éclatement des obus qui l’encerclent, il envoie sur la ville une bordée de sa mitrailleuse. Deux balles sont retrouvées rue d’Héricourt ; des tuiles sont brisées rue des bannots.

Michel-Etienne Mauveaux qui va donner l’alarme avec son tambour, a la main frôlée par un éclat d’obus.

Livre Montbéliard p. 221

La météo en 1916 – Septembre

Froid et humide. Vents faibles du S.-O. et du N.-E. Débute avec trois belles journées ; puis temps gris, froid et humide, sauf les 9 et 10, succède jusqu’au 21 ; belles journées d’été du 22 au 27, ensuite journées froides et très pluvieuses.

Pluie : 94 m/m à Montbéliard;

Précoces brouillard ; gelées blanches, 15 et 16

Livre Montbéliard p. 76

23 août 1916 : la guerre aérienne

Mercredi. A 10h40, un avion allemand apparaît à l’Est de la ville. La défense anti-aérienne des Buis interrompt son tir lorsqu’elle s’aperçoit que notre adversaire est poursuivi par un avion de chasse. Les deux appareils disparaissent dans les nuages au nord-est.

Livre Montbéliard p. 221