Archives par mot-clé : Montbéliard

8 septembre 1915 : La guerre aérienne

Mercredi, 8 septembre. Vers 7h, cinq aéros survolent la région montbéliardaise à différentes hauteurs, pendant une vingtaine de minutes.
Quelques coups de canons venant de la direction de Belfort sont entendus.
A 17h45, un biplan français survole la ville puis repart dans la direction du sud-est.

 Livre Montbéliard p. 211

2 septembre 1915 : La guerre aérienne

jeudi, 2 septembre. La mort de Pégoud est confirmée. Ayant donné la chasse au taube aperçu de Montbéliard, il fut attaqué par d’autres avions ennemis. Criblé de balles de mitrailleuses, il vint s’écraser de plus de mille mètres au coin d’un petit bois entre Petit-Croix et Cunelières.

Les témoins, tandis qu’on ramenait son corps sanglant à l’hôpital de Belfort, se disputaient comme des reliques les débris de son appareil monoplan.

La mort de Pégoud est douloureusement ressentie dans toute notre région ; nos jeunes gens pleurent le héros.

Livre Montbéliard p. 210

La météo en 1915 – septembre

Frais, humidité dépassant la moyenne. Vents du N.-E. et du S.-O. L’abaissement de la température se maintient jusqu’au 5

Changement brusque le 6 jusqu’au 25.

Du 15 au 24, belles journées.

Du 25 au 30, période de froid humide.

Violente bourrasque dans la nuit du 26 au 27.

Livre Montbéliard p. 73

31 août 1915 : La guerre aérienne

Mardi, 31 août. A 9h45, un taube apparaît au nord-est de la ville, point presque invisible.

il est violemment canonné pendant un quart d’heure. L’après-midi, le bruit se répand que dans un combat aérien livré ce matin, près de Belfort le lieutenant-colonel aviateur Pégoud, notre populaire et brave Pégoud, a été tué.

Le taube de 10h, qui s’était dirigé sur Delle, a lancé une bombe incendiaire au-dessus des usines de Fesches-le-Châtel ; elle n’a pas éclaté.

Livre Montbéliard p. 210

27 août 1915 : la guerre aérienne

vendredi 27 août. Vers 11h un taube jette deux bombes sur Morvillars. L’une tombe dans le parc d’un château transformé en ambulance ; l’autre dans la prairie au milieu de faneurs dont aucun n’a été atteint.

A 18h un biplan français inspecte la région montbéliardaise. Il fait demi-tour a-dessus du Mont Bart et repart pour Belfort.

Livre Montbéliard p. 210