Le régiment est au repos dans ses cantonnements.
Le 6ème Bataillon aménage les tranchées pour la défense de l’Aisne et du village de Villeneuve : de la Crise embouchure jusqu’à 200 m à l’O. de Venizel- Voie ferrée – (voir le croquis).
Le régiment est au repos dans ses cantonnements.
Le 6ème Bataillon aménage les tranchées pour la défense de l’Aisne et du village de Villeneuve : de la Crise embouchure jusqu’à 200 m à l’O. de Venizel- Voie ferrée – (voir le croquis).
Continuation de la tranchée qui va du cimetière à la route de Cuffies. Organisation défensive du bois Dufour, ainsi appelé du nom d’un sergent du 204ème qui y a trouvé la mort.
Le soir à 17h, le régiment regagne les cantonnements de Villeneuve – Belleu – Vauxbuin.
Rien de particulier. Organisation défensive des maisons de Vauxrot et de Cuffies. On relie les dernières maisons par des boyaux de communication.
Rien de particulier, les maisons de Cuffies continuent à brûler mais l’incendie ne s’est pas étendu.
Le Bataillon reste sur place la nuit du 12 au 13 et toute la journée du 13. Le soir les 17ème, 18ème, et 19ème sont ramenées en arrière des tranchées occupées par le 246ème, la 20ème restant en réserve au nord de Crouy.
Le bombardement a duré toute la nuit. Le 7ème Corps à notre droite attaque Noyon, la 55ème Division tient l’ennemi sur le front.
Une reconnaissance sur Cuffies a été arrêtée par le feu aux maisons N du calvaire par les allemands vers 16h. La canonnade continue toute la nuit.
3 blessés : 1 sergent blessé Rabourdin, le soldat Thurignenen ? de la 20ème.
Pour faciliter l’attaque du 7ème Corps d’Armée sur Nouvron, le 5ème Gr ? de Division de Réserve doit s’engager sur tout le front en prononçant l’attaque principale sur Perrieres.
Enlever d’abord la ligne de tranchées qui couvrent ce point d’appui au sud de la route de Maubeuge. Cette attaque doit être exécutée par les troupes occupant la croupe Est de Crouy : 2 Bataillons de la réserve, 1 Bataillon de Chasseurs, et 1 Bataillon de Bucy le long. Le flanc droit est couvert par la Brigade mixte. L’attaque doit être exécutée à 8h 30 et précédée du tir d’artillerie.
Le 5ème Bataillon qui est en réserve à Vauxbuin, reçoit le 11 novembre à 22 heures l’ordre de se porter le lendemain sur Crouy pour 6h 30. Arrivé à ce point, le colonel commandant la Brigade lui donne comme objectif le bois S-O de la ferme Perriere et la ferme (partie S-O). La 17ème Compagnie attaque le 1er objectif. La 20ème le second et les 18ème et 19ème sont placées en seconde ligne, la 19ème couvrant le flanc gauche avec 1 section.
En arrivant sur la crête, la 1ère ligne est arrêtée par un feu violent d’infanterie et d’artillerie et occupe les tranchées du 246ème protégées par des réseaux de fil de fer. A trois reprises, la 17ème se lance en avant et 3 fois elle est ramenée en arrière par un feu très ajusté. Le chef de Bataillon et le Commandant de la 17ème Compagnie blessés, sont obligés d’abandonner momentanément leur commandement. 2 sections de la 20ème Compagnie sont portées plus à droite et gagnent 25 mètres en avant, mais aussitôt elles sont clouées sur le sol par le feu de mitrailleuses. La situation va rester stationnaire, la liaison est assurée avec le 204ème. Des tranchées sont creusées la nuit et reliées par des boyaux de communication avec les tranchées des 246ème.
Le Bataillon reste sur place la nuit du 12 au 13 et toute la journée du 13. Le soir les 17ème, 18ème, et 19ème sont ramenées en arrière des tranchées occupées par le 246ème, la 20ème restant en réserve au nord de Crouy.