Même situation que le 21 septembre.
Archives mensuelles : septembre 2014
Vécu de la mort et du deuil pour « l’arrière »
En août, les premiers deuils avaient mis leurs crêpes dans nos rues. D’abord on remarqua les silhouettes voilées des femmes (dont mon arrière-grand-mère à Audincourt), on s’écartait par respect du sillage douloureux ; puis il y eut tant de mères, d’épouses, de fiancées et de sœurs atteintes dans leurs affections, que la physionomie des rues s’assombrit et que les femmes épargnées prirent elles-mêmes le deuil par délicatesse nationale, pour ne pas, avec une toilette claire, dans tout ce noir, faire une tache.
La mort des civils autour de nous laissait notre sensibilité à peu près indifférente. C’est une connaissance, une notion intellectuelle qu’on acquiert ; elle n’a plus de résonance en nous.
On laisse les morts enterrer les morts. Tout reste étroitement enfermé dans le cercle familial.
Il y a trop d’hommes qui tombent à toute heure sur les champs de bataille pour qu’on ressente une émotion devant un cas de mort naturelle, quels que soient l’âge, le sexe, les sympathies dont le défunt est entouré.
Notre sensibilité se réserve tout entière pour les deuils de la patrie. Chaque fois qu’un Montbéliardais inconnu meurt aux armées, c’est un deuil collectif.
21 septembre 1914 : Coût de cantine pour les réfugiés
21 septembre 1914
Mise en situation de défense de la Montagne de Paris S-O de Soissons, cantonnement de Vauxbuin.
Le Miroir du 20 septembre 1914
(cliquez sur l’image pour feuilleter la revue sur Gallica)
20 septembre 1914
A 17 H, le Bataillon de Soissons est porté sur Vauxbuin et le Bataillon de Vauxbuin met en état de défense la Montagne de Paris entre la route de Paris et le route de Mercin.
Inventaire de la Commune pour l’Hébergement des Réfugiés
19 septembre 1914
Même situation que le 18
A 23 H 30, le Régiment quitte la Verrerie pour repasser l’Aisne et cantonner 6ème Bataillon au sud de Soissons ; 5ème Bataillon à Vauxbuin.