05 septembre 1914

Départ pour alerte à 7 heures. Le 282ème se porte sur Vinantes par le Mesnil-Amelot, Thieux et Nantouillet. En arrivant à Vinantes vers 12 heures, le canon se fait entendre dans la direction de Plessis au Bois.

Le 6ème Bataillon est rassemblé au JE de Vinantes et reçoit comme direction la partie sud de Plessis. Le 5ème Bataillon reste à la disposition du général de division au sud de Vinantes.

Le 6ème Bataillon progresse et parvient à la lisière Est de Plessis. La 110ème Brigade engagée à Iverny semble fléchir, le 6ème Bataillon entre en action ainsi que le 5ème Bataillon et en fin de combat le régiment occupe la lisière Est d’Iverny et le chemin d’Iverny à Villeroy, face à la position MonthyonPenchard

Sous la protection des avants-postes en fin de combat, le 282ème bivouaque à l’ouest d’Iverny.

JMO

Situation géographique au 05 septembre 1914

2 septembre 1914 : inventaire des logements pour accueillir les réfugiés

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Sur la première page, mon arrière-arrière- grand père (Alexandre Bourgoin) qui habitait la ferme familiale, toujours là et fraîchement rénovée.

Sur la dernière page, il est mentionné qu’il s’agit de la séance du conseil municipal du 2 septembre 1914 pendant laquelle les conseillers municipaux ont établi cette liste des logements pouvant accueillir les réfugiés sur la commune.

02 septembre 1914

L’armée se replie vers le Sud.

Le 282ème appartient à la colonne de droite de la Division qui suit l’itinéraire Lénécourt_Rantigny_Creil. Le régiment qui est en arrière garde ayant passé l’Oise, le pont de Creil est détruit, aussitôt après le passage des derniers éléments.

L’armée de garde a tiré sur des patrouilles de uhlans qui suivaient de près la colonne.

Le 282ème est cantonné à Lamorlaye, se couvrant par une Compagnie à la Lys et des postes aux cotes 89 et 87 N-O et N-E de Mont- Laville.

JMO

Situation au 02 septembre 1914

Septembre 1914

Le 2 septembre nous apprenions que l’ennemi approchait de Compiègne ; le 3, que le gouvernement se retirait à Bordeaux. Les jours qui suivirent furent pour nous les pires jours. Les allemands marchaient sur Paris.

Paris tiendrait-il ? Oui, nus étions sûrs qu’il se défendrait jusqu’au bout. Et puis, Paris tombé, Paris détruit, il restait encore la France pour lutter aussi longtemps qu’elle pourrait armer un soldat.

Il y avait une telle excitation dans les esprits, une telle élévation des âmes, qu’on n’envisageait dans tous les milieux qu’une alternative : être vainqueurs ou nous faire tuer jusqu’au dernier.

Une seule chose que l’on était d’accord pour refuser d’admettre, c’était la défaite. La disparition du peuple français nous paraissait moins dure que son asservissement.

Du reste, les succès remportés par nos alliés russes dans la Prusse orientale et en Pologne autrichienne nous réconfortaient en nous rappelant que nous n’étions pas seuls aux prises avec l’ Allemagne, et en nous empêchant de donner aux événements militaires de notre front une valeur absolue.

Livre Montbéliard p.44-45

L’agriculture en 1914 – Septembre

Chaud au début, froid ensuite, moyennement humide. Vents dominants du S.-O. La température, plutôt élevée du 1er au 11, baisse légèrement vers la deuxième décade, puis période de froid à partir du 20. Pluie : 120 m/m en 12 jours à Montbéliard.

Le 1er septembre, la municipalité mit l’embargo sur les bovidés existant dans la commune (174), de manière que l’autorité militaire ne pût s’en emparer sans son intervention et nous laissât les vaches laitières indispensables à l’alimentation des nouveau-nés et des malades.

Livre Montbéliard p.71