Le mouvement se continue sur Fleury – Chavigny et la 109 ème Brigade est placée en réserve à Vertes Feuilles puis à Cravançon.
Le régiment cantonne à Chaudun.
Le mouvement se continue sur Fleury – Chavigny et la 109 ème Brigade est placée en réserve à Vertes Feuilles puis à Cravançon.
Le régiment cantonne à Chaudun.
La Division continue son mouvement sur le N-E en suivant l’itinéraire Autheuil-en-Valois, ferme Bourgfontaine, Dampleux où cantonne le régiment.
La Division est rassemblée à la ferme St Gobert près de Marcilly. Un Bataillon du 282 ème tient la position de combat La Râperie – cote 124. L’offensive est reprise. La Brigade se porte sur Rouvre par Etrepilly – Trocy – Plessis Plancy – Rosoy-en-Multien, Rouvres ou bivouaque le 5ème Bataillon.
Vers 16h le 6me Bataillon est envoyé en reconnaissance vers le nord et cantonne au château de Collinance avec 2 Compagnies à la ferme de la Grange aux Bois d’où ont été chassés une patrouille et des hussards allemands.
L’ennemi continue la lutte d’artillerie et de 6 heures 10′ (?) à 10 heures les points de chute des obus percutants forment une ligne continue autour du régiment qui est reporté à la ferme St Gobert près de laquelle il bivouaque le soir.
Télégramme guerre à Préfet
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Depuis huit jours grand nombre réfugiés français ou belges, et bouches inutiles évacuées places fortes ont dû être dirigés sur départements de l’intérieur. Prévisions établies sont déjà considérablement dépassées. Toutes doivent être prises pour faire face extension ce mouvement d’évacuation auquel sera très aisé parer en posant principe que réfugiés français et amis doivent recevoir hospitalité chez habitant ; toutes dépenses subsistance entretien des réfugiés ou évacués sans ressources étant d’ailleurs charge État sur chapitre 49 bis Ministère Intérieur.
Faites appel populations au besoin par affiches et tous moyens en votre pouvoir. Demandez toute famille non touchée par guerre recevoir chez elle famille chassée de ses foyers.
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Copie conforme transmise pour exécution
le sous-préfet
G. Desbrest
L’ennemi se retire et l’offensive est reprise. La Division se rassemble à Gesvres. La Brigade doit franchir la Thérouanne mais elle est arrêtée sur la rive droite entre la Râperie Est de Marcilly et Barcy.
Le régiment est soumis au feu de l’artillerie lourde ennemie. Les obus percutants des obusiers allemands impressionnent nos troupes de réserve. A la fin de la journée un bataillon a gagné le sommet de la pente qui domine Etrépilly (cote 124).
Le régiment bivouaque à l’ouest de la ferme St Gobert couvert par des avants-postes sur la ligne la Râperie – cote 124. Le régiment doit améliorer la position entre la Râperie et la cote 124.
La brigade est rassemblée à l’ouest de Monthyon. Le régiment doit reconnaître une position à la lisière sud et sud-est des bois de Penchard.
Arrivé au point fixé il reçoit l’ordre de venir se rassembler face à l’Est entre Monthyon et Automne. Le soir il stationne en cantonnement-bivouac à la ferme St-Michel (500 mètres sud de Monthyon).
(cliquez sur l’image pour feuilleter la revue sur Gallica)
La brigade une fois réunie à Monthyon (L’Hôpital) se porte dans la direction de Barcy – Le Gué à Tresme. Le 282 ème couvre la droite de la colonne vers le bois à l’ouest de Penchard par Automne, bois de la cote 143.
Le Bataillon de tête est arrêté par des coups de feu au nord de Montigny. Il atteint la route Barcy – Meaux. Une résistance sérieuse de l’ennemi oblige le régiment à s’arrêter sur le chemin de terre qui est à l’ouest du C (canton ?) de Chambry. Les compagnies progressent lentement sur la cote 115. Soutenu par le 204 ème, l’assaut est donné sur la position ennemie marquée sur le chemin de terre Barcy – Chambry et passant entre l’n (?) et le B (bois ?) de Chambry.
Vers 16h, au moment où le mouvement commence, 4 obus percutants semblant provenir de notre artillerie, mais bien lancés par l’artillerie lourde ennemie jettent le désordre dans quelques sections. Les clairons sonnent la charge pour entrainer toutes les troupes et contrebalancer l’hésitation produite par cette artillerie.
Les premières compagnies viennent se heurter à un talus très élevé couronné par des mitrailleuses . Elles sont rejetées en arrière et se groupent derrière des meules de paille. Malgré l’énergie des gradés, l’assaut est rompu par le feu réglé des mitrailleuses ennemies. Le ravin au nord de Chambry est abandonné. Le 282 ème et le 204 ème se retirent en désordre. Quelques factions sont groupées et reportées en avant, mais soumises au feu violent des mitrailleuses elles doivent se retirer.
Le régiment se reconstitue et bivouaque à Pringy.
Il y a lieu de retenir l’effet moral produit par la grosse artillerie sur des troupes de réserve et l’emploi très judicieux par l’ennemi des sections de mitrailleuses bien dissimulées et n’ouvrant le feu qu’à faible distance.
Le régiment a perdu 4 officiers et 300 hommes.